2019 Mise en valeur des habitats côtiers de l’embouchure de la Rivière du Bic
Les habitats côtiers de l’embouchure de la rivière du Bic et de la Pointe-aux-Anglais, au Bic, sont fréquentés par de plus en plus de visiteurs depuis quelques années. En effet, le site s’avère être un lieu prisé pour la détente et les loisirs pour de nombreux résidents et touristes. Or, il s’agit d’un lieu riche en biodiversité. Plusieurs occurrences de plantes rares, notamment des espèces arctiques-alpines poussant sur les rochers du supralittoral et du bas des falaises se retrouvent dans sa périphérie et certaines plantes sont menacées par le piétinement.
Des outils de sensibilisation ont donc été développés afin d’informer les utilisateurs(trices) du site à la fragilité de sa flore. La réimpression de 500 guides d’identification de plantes de bord de mer fut réalisée dans le but de les remettre aux utilisateurs du site. Une capsule vidéo a également été réalisé et diffusée à l’été 2022 et un panneau informatif sur les plantes arctiques-alpines a été conçu et installé sur site.
Rapport de projet
Lien vers la vidéo
Lien vers le guide d’identification des plantes de bord de mer
2013 Création d’une Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) à Rimouski
Suite à la parution du plan de conservation de la ZICO de Rimouski en 2012 (avec la contribution de Nature Québec), un comité de concertation fut créé. Ce dernier n’a aucune entité légale et est formé de citoyens et de représentants d’organismes de Rimouski (UQAR, Ville de Rimouski, Club des Ornithologues, Poids Vert, etc.). Ce groupe émet des avis afin de favoriser la préservation, la mise en valeur et l’accessibilité des milieux naturels de la ZICO de Rimouski. Il est également chargé de soutenir le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire dans la mise en œuvre du plan d’action de la ZICO de Rimouski. Le comité ZIP prend en charge la coordination du comité et la réalisation d’actions concrètes. Déjà, l’installation de balises et un projet de photo-interprétation de l’évolution historique du marais salé de Rimouski furent réalisés. À venir en 2013, une liste de recommandations en ce qui a trait à la préservation des habitats sera bientôt émise à la Ville de Rimouski; un contrôle des espèces de plantes exotiques envahissantes et la formation d’un groupe d’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures.
2011 Mise en valeur du marais de Pointe-au-Père
Grâce à la fondation Hydro-Québec pour l’environnement, un projet de mise en valeur du marais de Pointe-au-Père a pu être réalisé. Parmi les outils développés, des causeries ont eu lieues à proximité du sous-marin Onondaga attirant quelques touristes. Mais nous sommes particulièrement fiers des panneaux d’interprétation portant sur le marais et sur les oiseaux de rivage qui furent installés dans une halte à proximité du marais et juste à côté du sous-marin. Le site est très fréquenté en saison estivale, le message de sensibilisation fut donc accentué sur la richesse des lieux et l’impact du dérangement humain.
2010 Protection et mise en valeur de la Baie de Rimouski
Grâce à l’obtention d’une subvention de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement, la Zone d’Intervention Prioritaire du Sud-de-l’Estuaire a lancé, le 8 juin 2010 à Rimouski, un circuit d’interprétation au Sentier du littoral et à l’île Saint-Barnabé. Afin de souligner l’Année Internationale de la Biodiversité, le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire souhaite ainsi protéger et mettre en valeur la biodiversité présente dans la baie de Rimouski. Le circuit d’interprétation fait partie du Réseau des Haltes marines.
Située dans l’estuaire maritime, la baie de Rimouski avec ses eaux saumâtres, ses courants marins faibles et sa rivière, réunit en un même lieu un marais salé, un herbier aquatique et des îles dont l’île Saint-Barnabé. On estime à plus de 300 espèces, le nombre des végétaux, et 250 espèces, le nombre des animaux qui s’y retrouvent sans compter les invertébrés marins, les insectes, les champignons, les lichens, les mousses et les bactéries. Nombre d’espèces aviaires font halte dans la baie de Rimouski, en cours de migration, pour s’y alimenter et s’y reposer, d’autres y établissent domicile. Plusieurs espèces de poissons s’y reproduisent, s’y nourrissent, migrent et s’y mettent à l’abri. Certaines sont également à la base de l’alimentation de plusieurs autres espèces comme les mammifères marins.
Le comité ZIP espère sensibiliser la population à la fragilité de ces habitats grâce à de nouveaux outils de sensibilisation tels que 11 panneaux d’interprétation répartis sur Le Sentier du Littoral et sur l’Île Saint-Barnabé accompagnés d’un livret d’interprétation intitulé « À la découverte des habitats côtiers de Rimouski » et de feuillets promotionnels. Ces outils seront mis à la disposition des visiteurs au Bureau d’information touristique de Rimouski et sur le site internet du comité ZIP. Surveiller les traces de Branta la bernache, l’emblème du circuit d’interprétation.
2010-2011 Protection et mise en valeur de l’embouchure de la rivière Mitis
Ce projet a été financé, en grande partie par le Programme Interactions communautaires et a été réalisé en collaboration avec les Amis des Jardins de Métis et la MRC de La Mitis. Les usagers du site ont été rencontrés pour les sensibiliser à la fragilité de ce type de milieu et éviter certaines pratiques qui accélèrent l’érosion côtière, comme le piétinement de la végétation ou encore le passage de véhicules motorisés sur le site. L’aboutissement de ces rencontres fut la création d’un comité de citoyens bénévoles désireux de s’impliquer pour protéger ce site remarquable.
Durant la deuxième année, le soutien de ce comité de protection de l’embouchure de la rivière Mitis a permis d’obtenir l’adhésion au projet de l’ensemble des usagers du site. L’importante médiatisation de l’activité de plantation d’élyme des sables (plus de 3000 plants), en collaboration avec le comité, ainsi qu’avec les écoles de Norjoli de Mont-Joli et des Cheminots–de-Saint-Rémi de Price, a également permis de rejoindre la population et d’officialiser l’aménagement d’un panneau de sensibilisation et d’information sur le site.
2008 Table de concertation et plan d’action sur le phoque commun
La majorité des intervenants du milieu s’entendent sur le fait qu’il serait important de ne pas attendre que le Phoque commun acquière un statut par le COSEPAC pour réagir à toutes ses menaces. Le réseau d’observation des mammifères marins et le comité ZIP se sont donc associés pour la mise en place d’une table de concertation, constituée des principaux intervenants de l’estuaire du Saint-Laurent, préoccupés par la situation de l’espèce dans le but de réaliser un plan d’action commun assurant la protection et la mise en valeur du Phoque commun et de son habitat.
2005 Cartographie des dépotoirs sous-marins
Le comité ZIP soutenu par une vingtaine de plongeurs bénévoles et par Innovation Maritime, effectue des plongées autour des principaux quais du Bas Saint-Laurent afin de faire l’inventaire des déchets présents.
2004 Cartographie des dépotoirs clandestins
Le comité ZIP présente à ses partenaires les résultats d’un inventaire des dépotoirs clandestins le long du littoral. Sur 380 kilomètres de rivage, près de 41 sites furent recensés. Ce bilan étant fait, le comité s’attaque désormais à la sensibilisation des municipalités côtières et des propriétaires privés afin de nettoyer ces sites.
2004 Panneaux d’interprétation sur les espèces en péril
Sous la tutelle du comité ZIP Rive nord de l’estuaire, un réseau d’interprétation sur les espèces en péril fut mis en place sur les deux rives de l’estuaire du Saint-Laurent invitant les visiteurs à mieux connaître ces espèces.
2004-2010 Les Haltes Marines du Bas-Saint-Laurent
Un inventaire des accès, sites et fenêtres publiques, privés et naturelles d’intérêt fut réalisé de 2004 à 2005, dans le but de favoriser l’accès et la mise en valeur du Saint-Laurent sur le territoire du comité. Le 7 juin 2010, le Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM), le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire, la Corporation PARC Bas-Saint-Laurent et le Cégep de La Pocatière, en collaboration avec Tourisme Bas-Saint-Laurent, lanceront un réseau de le long de la route des Navigateurs qui traverse la région du Bas-Saint-Laurent, de La Pocatière à Sainte-Luce.
Ce réseau permettra aux visiteurs et à la population locale de découvrir les richesses maritimes de la région et leur fragilité de façon amusante et éducative. Le projet vise à mettre en valeur les habitats littoraux de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent en créant une route d’interprétation et de découverte de centres éducatifs et de sites donnant accès au fleuve. L’aide accordée par la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement a permis la production et l’installation de panneaux d’interprétation à chacune des stations sélectionnées; le développement et la réalisation d’activités inter-haltes originales qui inciteront les visiteurs à découvrir toutes les composantes du réseau; et la formation des guides-interprètes du réseau.
2003-2005 La Route Bleue du Sud de l’Estuaire de la rive sud de l’estuaire
Le comité ZIP s’est affairé avec l’aide de plusieurs bénévoles à la mise en place de la première route bleue au Québec. Une route bleue est un réseau de voies d’accès, d’aires de repos, de services d’hébergement et d’alimentation, de camping sauvages ou non. Il s’agit d’un sentier navigable aménagé spécifiquement pour les petites embarcations (nécessitant peu de tirant d’eau) que ce soit kayak de mer, voilier ou encore chaloupes à rame ou à moteur.