En 1996, lors de l’Écosommet, une requête a été faite par les participants pour l’implantation d’une Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP) dans le Bas Saint-Laurent. Le Conseil régional de l’Environnement du Bas-Saint-Laurent (CRE BSL) s’engage alors dans le démarrage d’un comité ZIP et forme un comité de travail qui établit les premiers contacts avec Stratégies Saint-Laurent.
Durant l’hiver 1999, un premier conseil d’administration provisoire pour le Bas-Saint-Laurent est formé. Au même moment, des démarches similaires sont entreprises par la Côte-du-Sud. Le Conseil régional de l’Environnement Chaudière-Appalaches (CRE CA) se joint finalement au Bas-Saint-Laurent afin d’unir leurs forces.
Le 25 avril 2000, Stratégies Saint-Laurent reconnaît officiellement le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire. Cette quatorzième ZIP couvrira deux pôles soit, à l’ouest, les MRC de Montmagny, l’Islet, Kamouraska, Rivière-du-Loup, et à l’est, celles des Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis et Matane. De là, un second conseil d’administration provisoire, représentatif du territoire, se charge des démarches d’incorporation et de l’embauche de la coordonnatrice.
La mission
La mission du Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire est de promouvoir et soutenir, par la concertation régionale, les actions visant la protection, la conservation, la réhabilitation des milieux perturbés et l’accessibilité au fleuve Saint-Laurent dans une perspective de développement durable.
Objectifs
- Préconiser l’application d’une approche écosystémique dans l’élaboration et la mise en valeur des actions de réhabilitation, de la prévention de la pollution du fleuve Saint-Laurent et de ses tributaires sur son territoire ;
- Acquérir et diffuser des connaissances biologiques, physico-chimiques et humaines sur l’état actuel du fleuve Saint-Laurent et de ses tributaires sur son territoire, afin de stimuler les processus de consultation et de participation du public ;
- Sensibiliser les intervenants du milieu à la richesse du Saint-Laurent, à la détérioration de certains habitats et usages et à l’urgence de poser des gestes concrets pour sa réhabilitation ;
- Analyser, planifier et recommander des interventions privées, municipales ou gouvernementales sur l’aménagement du territoire, l’assainissement, la restauration ou la protection des milieux naturels, fauniques ou humains, la conservation de l’énergie ou tout autre domaine à incidence environnementale sur son territoire, et en assurer le suivi ;
- Voir à la participation continue de l’ensemble des intervenants du milieu dans les activités de consultations publiques, d’assainissement, de conservation, de développement durable, de mise en valeur et de prévention de la pollution sur le territoire ;
- Promouvoir des mœurs et habitudes de vie saines et respectueuses de l’environnement chez les citoyens, industriels et commerçants en éduquant, informant et sensibilisant la population ;
- Prévenir, recommander et agir pour restaurer les milieux aquatiques, atmosphériques et terrestres sur son territoire.