2019 Caractérisation du marais du havre du quai à Saint-Roch-des-Aulnaies
L’accessibilité au Saint-Laurent est un enjeu régional. Dans une optique de mise en valeur des accès aux habitats côtiers, un comité formé de citoyens et d’élus de Saint-Roch-des-Aulnaies désire mettre en place un sentier piétonnier récréotouristique sur le haut-marais de Saint-Roch-des-Aulnaies, entre l’église et le havre du Quai. Conformément à la Loi sur la qualité de l’environnement au Québec, pour ce qui a trait à l’aménagement d’installations anthropiques en milieu humide, une caractérisation écologique est exigée. La caractérisation à été réalisée par notre équipe à l’été 2019 en 3 volets, soit : un inventaire d’oiseau, un inventaire de plantes et une caractérisation géomorphologique sommaire. Une attention particulière a été portée à la présence potentielle d’espèces végétales et animales à statuts particuliers.
Rapport de projet
2012 Caractérisation géomorphologique et environnementale des marais maritimes de la Baie de Kamouraska
Un projet de caractérisation et de documentation sur une partie des marais de la baie de Kamouraska a été entrepris grâce au financement du programme Interactions Communautaires.Dans le cadre de ce projet, nous avons organisé et réalisé à l’aide de nos partenaires des visites sur le terrain afin de récolter les données floristiques, aviaires, géomorphologiques et physico-chimiques de l’eau, 11 journées terrains ont été nécessaire. L’organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR) a échantillonné à plusieurs reprises le ruisseau des Bras, principal tributaire du marais de la baie de Kamouraska. Les analyses des éléments chimiques (espèces azotées, nitrate-nitrite, phosphate et paramètres physico-chimiques de l’IQBP6) de l’eau ont été faites afin de connaître la qualité de l’eau qui circule dans le marais.
Avec l’aide de la Chaire de recherche du Canada sur la géochimie des hydrogéosystèmes côtiers et d’une technicienne de l’OBAKIR, nous avons procédé à un échantillonnage de l’eau dans les canaux de drainage dans les champs, dans le marais, dans les mares et directement dans le fleuve. Certaines données ont été prélevées directement sur le terrain à l’aide de sonde paramétrique (température de l’eau, salinité, concentration d’oxygène, conductivité). Les analyses des éléments chimiques (espèces azotées, nitrate-nitrite, phosphate) ont été traitées dans les laboratoires de la chaire de recherche. Les conclusions de cette étude seront disponibles à la fin mars 2013. Mais déjà, les sorties terrains ont permis de confirmer la présence du Hibou des marais et du Bruant de Nelson.
2022 Caractérisation biophysique du secteur de la Pointe à la Loupe, L’Isle-Verte
Des propriétaires riverains du secteur de la Pointe à la Loupe, à L’Isle-Verte souhaitent réaliser une recharge sédimentaire[1] sur un tronçon de plage (Figure 1). Celle-ci serait bonifiée avec une plantation de végétaux indigènes typiques des terrasses de plage bas-laurentiennes. L’objectif visé par ces actions est d’assurer la pérennité de la frange littorale qui borde leurs lots respectifs tout en conservant l’intégrité visuelle et écologique du site.
Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a été mandaté pour réaliser une caractérisation du site d’intervention projeté, nécessaire à l’obtention d’un certificat d’autorisation auprès du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC).
Rapport de projet
2017 Suivi écologique des limicoles à la réserve Nationale de la Faune de la Baie-de-L’Isle-Verte
Le comité Zone d’intervention prioritaire (ZIP) du Sud-de-l’Estuaire a réalisé un inventaire des oiseaux de rivages ou limicoles (bécasseaux, pluviers, courlis, barges, bécassins, etc.) de juillet à novembre 2017 dans la réserve nationale de faune de la Baie-de-L’Isle-Verte (RNFBIV). Ces travaux furent demandés par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) dans le cadre du programme de surveillance écologique des réserves nationales de faune (RNF) au Québec. Malgré la diminution des populations de limicoles dans le monde entier, le territoire étudié dans la baie de L’Isle-Verte semble toujours une des haltes migratoires d’importance pour ce groupe d’oiseaux en déclin. Comme la RNFBIV semble demeurer un site propice pour de grands nombres de limicoles à l’automne, la poursuite de cet inventaire est essentielle dans le futur afin de tenir compte de leur évolution démographique au Bas-Saint-Laurent (BSL).
Ce rapport présente les résultats complets de ce suivi et une caractérisation des habitats fréquentés par les limicoles. Les principaux enjeux ou menaces sur les habitats et les espèces de limicoles ont été déterminés et des mesures de conservation et de suivi proposées.
2004 Caractérisation de la frayère à éperlan et du bassin versant de la rivière du Loup (MRC de Rivière-du-Loup)
L’ensemble du bassin versant de la rivière du Loup a fait l’objet d’une caractérisation complète afin d’évaluer l’état de la frayère à éperlan arc-en-ciel. Depuis cette étude, des travaux ont été entrepris sur la frayère afin de maximiser la reproduction de l’espèce.
2013 Caractérisation biophysique de l’Anse des Riou et du bassin versant de la rivière Centrale
L’équipe du comité Zone d’Intervention Prioritaire du Sud-de-l’Estuaire (ZIPSE) accompagnée de l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent (OBVNEBSL) et la collaboration d’autres partenaires ont dressé un portrait juste et à jour du marais maritime et des habitats côtiers par des inventaires floristiques et ornithologiques.
2005 Caractérisation de la frayère à éperlan et du bassin versant de la rivière des Trois-Pistoles (MRC Des Basques)
L’ensemble du bassin versant de la rivière Trois-Pistoles a fait l’objet d’une caractérisation complète afin d’évaluer le potentiel pour un retour de l’éperlan dans la rivière.
2022 Caractérisation de la faune benthique à la Pointe-aux-Anglais, Bic
Lors des dernières années, la plage de Pointe-au-Anglais à Rimouski, dans le district du Bic, est en érosion active sur une portion de son linéaire côtier. La forte présence d’utilisateurs du milieu exacerbe la problématique d’érosion par le piétinement de la flore de plage. En effet, le site s’avère être un lieu prisé pour la détente et les loisirs pour de nombreux résidents et touristes. Or, il s’agit d’un lieu riche en biodiversité. Plusieurs occurrences de plantes rares et habitats fauniques se retrouvent dans sa périphérie.
Afin de répondre à cette problématique, une concertation avec le milieu (Ville de Rimouski, Parc national du Bic et résidents côtiers) oriente la réflexion sur un scénario de
recharge sédimentaire de plage avec une plantation de plantes halophiles indigènes. Dans la foulée des demandes d’autorisation environnementales pour la réalisation de tels travaux en rives, le comité ZIPSE a réalisé des inventaires de faune benthique à l’été 2022. Une quarantaine de stations d’inventaire benthique ont été mises en place ainsi qu’une vingtaine d’autres stations supplémentaires ont été ajoutées pour une expérimentation sur le haut-estran au sujet des invertébrés terrestres qui seraient directement impactés par une éventuelle recharge. Il s’agit d’une première pour l’équipe terrain de la ZIPSE.
Rapport de projet
2021-2022 Inventaires ornithologiques et floristiques de la bande riveraine de la Rivière du Sud-Ouest dans le parc national du Bic
Une caractérisation au moyen de l’indice de qualité des bandes riveraines (IQBR) de la Rivière du Sud-Ouest a été complétée par l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent et le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire en juillet 2021. À la suite de cette caractérisation, le comité ZIPSE a été mandaté pour réaliser des inventaires ornithologiques et floristiques de la bande riveraine de la RSO. La zone couverte par ces travaux va de l’embouchure de la rivière jusqu’au pont de la route 132. Il s’agit d’un tronçon linéaire d’environ 3,5 km à l’intérieur des limites du PNB. Afin de documenter la valeur écologique des bandes riveraines de la RSO, un inventaire ornithologique exhaustif ainsi qu’un inventaire floristique préliminaire ont été réalisés au printemps 2022.
2021 Caractérisation écologique à la Pointe-aux-Anglais, Bic
La Pointe-aux-Anglais et le Havre du Bic constituent un ensemble qui figure parmi les joyaux paysagers de la MRC de Rimouski-Neigette. Une désignation patrimoniale et un zonage de conservation ont été attribués au site par la Ville de Rimouski pour son cadre bâti et la fragilité de son environnement. De plus, les instances gouvernementales mentionnent que le secteur regorge de plantes rares, d’espèces d’oiseaux en péril et d’habitats fauniques.
plage de la Pointe-aux-Anglais montre un bilan sédimentaire négatif, comme en témoigne la construction de structures de défense côtière (enrochements et murets), et connaît une dégradation de son habitat. La Ville de Rimouski a mandaté le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire (ZIPSE) pour réaliser une étude biophysique à l’été 2021, et ce, afin de trouver des pistes de solution à cette problématique qui affecte l’accès public au littoral. Une caractérisation géomorphologique, des inventaires fauniques et floristiques ont ainsi été réalisés. L’étude met en lumière la présence de certaines espèces en péril en périphérie ainsi qu’une zone de plage dégradée qui bénéficierait d’une recharge sédimentaire.
Cette étude propose une restauration d’habitat faunique et des aménagements de rationalisation des usages visant à canaliser l’achalandage.
Rapport de projet
2015 Inventaire des oiseaux de rivage dans la réserve nationale de faune de Pointe-au-Père durant la migration automnale
La réserve nationale de faune de Pointe-au-Père (RNFPAP) a été créée vers le milieu des années 1980. À cette époque, les habitats côtiers du secteur à l’est de Rimouski étaient fortement utilisés par d’innombrables quantités de limicoles (synonyme : oiseaux de rivage; ex. : bécasseaux, pluviers, tournepierre, courlis, chevaliers, etc.) en migration à l’automne. D’ailleurs, cette RNF fut, entre autres, désignée pour protéger les habitats des oiseaux migrateurs et plus particulièrement pour les limicoles. De plus, le marais salé de Pointe-au-Père était alors reconnu par les ornithologues amateurs comme l’un des meilleurs sites pour l’observation de ces oiseaux au Québec. Depuis le début des années 1980, un déclin des populations de plusieurs de ces espèces est remarqué à l’échelle québécoise, canadienne et plus globalement à l’échelle mondiale. Cette baisse d’abondance semble se manifester davantage sur certains sites en particulier comme il semble que ça soit le cas dans la zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) de Rimouski\Pointe-au-Père. En comparaison avec d’autres sites encore fréquentés par des groupes assez nombreux de limicoles à l’ouest du sud de l’estuaire (ex. : Isle verte, Cacouna, Montmagny, etc.), la RNFPAP semble très faiblement achalandée de limicoles aujourd’hui.
Cette diminution démographique préoccupante a justifié un inventaire des limicoles dans la RNFPAP, par le comité ZIPSE, pendant leur migration automnale de l’an 2015. Le suivi des limicoles étant un indicateur prioritaire pour cette RNF, il allait de soi de réaliser un portrait actualisé pour ce groupe d’oiseaux. Ce travail est venu s’inscrire dans le contexte de la révision des plans de gestion des RNF au Québec et du développement d’un programme de surveillance écologique des RNF du Québec dans le cadre du Plan d’action Saint-Laurent.
2012 Les communautés végétales du marais maritime de Pointe-au-Père et caractérisation géomorphologique
À la fin de l’été 2011, une attention particulière a été portée à la mise en valeur de la portion Est de la zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) de Rimouski, soit le secteur de Pointe-au-Père. Dans la foulée, l’équipe du comité ZIPSE a obtenu les permis relatifs à la réalisation d’un inventaire floristique et d’une caractérisation géomorphologique du marais maritime dans la Réserve nationale de faune (RNF) de Pointe-au-Père. Dans un contexte de changements climatiques, le travail visait à préciser la limite des houles de tempêtes (trait de côte) grâce à des indices végétaux, géomorphologiques et de dynamique côtière. L’inventaire floristique a mené à la cartographie des principales communautés végétales sur la réserve. En tout, 86 espèces de plantes et 4 espèces d’algues ont été classées en 17 habitats spécifiques et sous 4 grands types de côtes. Il s’agit d’un marais maritime typique qui contient toutefois certaines combinaisons géomorphologiques et floristiques moins courantes.
2021-2022 Caractérisation biophysique de la rivière et de la baie de Mitis
Les secteurs de la baie et de la rivière Mitis abritent une diversité d’écosystèmes remarquables accompagnés d’un cortège floristique varié. La zone fluviale est bordée par une alternance de milieux agricole, forestier et humide recelant des habitats essentiels pour la faune aviaire, ichtyenne et terrestre. La zone côtière présente également des habitats d’intérêt pour la faune. Une terrasse de plage bordée par un marais maritime se prolonge vers l’est en côtoyant un herbier aquatique de zostère marine dans la zone infralittorale. De nombreux indicateurs d’érosion ont toutefois mené l’équipe du Comité ZIP du Sud de l’Estuaire (ZIPSE) à intervenir dans le secteur en 2011 afin de tenter de limiter la détérioration du milieu. Un déclin majeur de l’herbier de zostère marine a notamment été observé au fil des ans et les causes demeurent mécomprises.
Dans l’objectif de mieux comprendre et de limiter la dégradation de la zosteraie, une caractérisation du territoire, réalisée à l’été 2021 et 2022, a permis de dresser un portrait global du secteur de la rivière situé en aval des barrages hydroélectriques, de son embouchure ainsi que de la baie de Mitis. Ont notamment été réalisés: un Indice de Qualité des Bandes Riveraines (IQBR), un inventaire floristique, un Indice de Qualité Bactériologique et Physico-chimique (IQBP), une caractérisation côtière et une cartographie des écosystèmes aquatiques.
Rapport de projet