2022-2023 Sentier de l’oie blanche
Le projet sentier de l’oie blanche, situé dans le parc du Marais à Montmagny, avait l’objectif de favoriser l’accès aux milieux naturels d’intérêt en bordure du Saint-Laurent, de préserver cet écosystème exceptionnel et d’améliorer les habitats pour la sauvagine. Il a été financé par la Fondation de la Faune du Québec ainsi que par le Fonds d’Action Saint-Laurent. Parmi les actions réalisées ont peut noter l’aménagement de trois sites de pontes pour tortues, la plantation d’un corridor de déplacement faunique, la construction d’aménagements pour la chauve souris et l’hirondelle, l’installation de trois panneaux d’interprétation.
2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent
À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Un site d’intérêt a été identifié sur le chemin du Roy à l’Isle-aux-Grues et fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Ce secteur comprend un écosystème riche et idéal pour la faune ichthyenne, soit un marais à scirpe d’Amérique très dense possédant une diversité floristique importante menacée par le développement de plantes exotiques envahissantes. La première étape du projet de restauration côtière sur ce site à l’Isle-aux-Grues est de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier pendant l’été 2019. Cette étape est cruciale afin d’identifier les actions adéquates à entreprendre en fonction des caractéristiques du milieu. Les travaux de restauration suivront l’été suivant, en juin 2020.
2016-2018 Caractérisation biophysique du marais intertidal de Montmagny et restauration d’habitats côtiers vulnérables.
Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a réalisé une caractérisation biophysique et a terminé la première phase de restauration d’une partie du haut marais de Montmagny grâce à un financement de 257 735 $ qui comprend 175 110 $ du programme Interactions communautaires et 20 000 $ de la Ville de Montmagny. Le montage financier réparti sur 3 ans inclut également la contribution de la MRC de Montmagny, du centre de développement Biopterre ainsi que la collaboration de Nature Québec, de la chaire de recherche en géoscience côtière et du département de géographie de l’UQAR.
Le portrait de l’état du haut marais côtier situé à l’ouest de la Rivière-du-Sud a été réalisé à l’été 2016. L’érosion par le Saint-Laurent cause le recul et la disparition de grandes superficies de prairies humides de grande valeur écologique à cet endroit. On dénote également la forte présence d’espèces exotiques envahissantes accidentellement introduites comme le roseau commun et quelques aménagements anthropiques qui amplifient le phénomène. Or, ces marais sont uniques, puisqu’ils sont composés de plantes adaptées aux marées d’eau douce à saumâtre et à l’action des glaces hivernales. Certaines de ces plantes sont exclusivement retrouvées dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent. C’est le cas d’une espèce menacée, la gentiane de Victorin. Une plantation de 1 500 mètres carrés de haut marais a été réalisée au moyen d’espèces indigènes (carex, spartine pectinée, etc.) et de génie végétal (bouturage de saules arbustifs). C’est près de 20 000 plants qui ont été implantés à l’été 2017. Des activités de sensibilisation axées sur la mise en valeur de la richesse de la flore et de la faune du littoral seront également offertes aux citoyens riverains.
2019-2021 Atténuation des impacts du coincement côtier par la restauration d’un marais côtier endigué, Saint-André de Kamouraska
D’une superficie de 6,4 ha, le marais de Saint-André est reconnu comme une zone de productivité et de biodiversité importante. Ce milieu offre un lieu d’alimentation, de reproduction, de transition et de refuge pour plusieurs espèces, dont certaines désignées menacées et vulnérables. On y retrouve la frayère à éperlans arc-en-ciel de la rivière Fouquette à proximité, la présence du bar rayé (particulièrement une population de juvénile) et plusieurs espèces d’épinoches (source de nourriture de nombreuses espèces de poissons).
Après plusieurs années de discussions, un regroupement de propriétaires avec l’appui de la municipalité de Saint-André et de la MRC de Kamouraska signifie leur intérêt à relocaliser l’aboiteau situé sur un segment côtier entre les rivières Fouquette et des Caps. La présence d’érosion sur cet aboiteau et le débordement occasionnel des eaux de l’estuaire du Saint-Laurent sur une partie des terres cultivables justifient cette action de remise à la mer d’une partie des terres agricoles. À cela s’ajoute un autre facteur de stress pouvant nuire à la pérennité des espèces, soit la présence d’une plante exotique envahissante (PEE) : le roseau commun. Les travaux d’envergure débutés au printemps 2020 se poursuivront à l’été 2021.
2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent
À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. L’Anse-aux-Iroquois, à Rivière-Ouelle, fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Cette anse comprend une belle diversité d’habitats idéals pour le développement d’une faune ichtyenne diversifiée soit une vasière, un marais maritime, une plage sablo-graveleuse, et de la proximité d’une rivière. De nombreuses espèces de poisson et d’oiseaux viennent profiter de ses habitats pour se nourrir, se reproduire, se protéger des prédateurs, y grandir et comme halte migratoire pour s’y reposer. La première étape du projet de restauration côtière de l’Anse-aux-Iroquois est de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier (printemps et été 2019). Par la suite seront réalisés les travaux de restauration côtière (printemps et été 2020).
2011-2013 Aménagement et restauration du littoral au Bas-Saint-Laurent : Les bonnes pratiques en milieu côtier
Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a obtenu un financement du Programme Interactions Communautaires afin de promouvoir les bonnes pratiques d’aménagement et de restauration du littoral ainsi que pour réaliser des travaux de restauration de deux plages du Bas-Saint-Laurent endommagées lors de la tempête du 6 décembre 2010. L’objectif est de produire un guide pratico-pratique, pour les résidents côtiers afin qu’ils puissent aménager le littoral en conservant sa forte valeur écologique et esthétique.
La tempête de décembre dernier a démontré que l’ensemble des côtes du Bas-Saint-Laurent sont très sensibles à l’érosion et à la submersion côtière. Contre vents et marées, les terrains qui avaient préservé leur plage dans leur état naturel ont subi très peu de dégâts. Malgré ce constat plusieurs résidents côtiers ont opté pour des techniques de protection rigide (enrochement, mur, etc.) qui entraînent l’abaissement et voir même la disparition des plages. Si l’érosion représente une menace à court terme pour les constructions humaines, l’installation d’ouvrages de protection rigide à grande échelle représente une détérioration du littoral à long terme, notamment pour les plages qui sont un terreau fertile pour une flore diversifiée et attirant de surcroît une foule d’oiseaux aquatiques.
Le guide des bonnes pratiques d’aménagements et de restauration permettra aux résidents côtiers d’avoir en main une boîte à outils de solutions alternatives aux techniques rigides. Les techniques douces d’aménagement du littoral, telles la revégétalisation et la recharge en sable seront présentées, de même qu’une liste des plantes indigènes les mieux adaptées au milieu côtier.
- Guide des bonnes pratiques d’aménagements et de restauration
- Liste végétaux
- Article Naturaliste Canadien : Recharge en sable et revégétalisation de 2 plages de l’estuaire du Saint-Laurent, Québec
Les travaux ont été réalisé sur les territoires des municipalités de Rivière-Ouelle et de Sainte-Flavie qui sont partenaires dans le projet. Le comité ZIP désire démontrer que les techniques douces sont efficaces autant pour la conservation des milieux naturels que pour la stabilisation des berges.
2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent
À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Le secteur de l’Anse-du-Portage, à Notre-Dame-du-Portage, fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Ce secteur comprend un écosystème riche puisqu’on y retrouve un environnement diversifié et idéal pour la faune ichthyenne, composé d’une conjonction d’habitats complémentaires, soit un marais maritime ainsi qu’une plage sablo-graveleuse. Plusieurs espèces de poisson, mais également d’oiseaux utilisent ces différents habitats pour se nourrir, se reproduire, grandir et se cacher des prédateurs. La première étape du projet de restauration d’habitats côtiers fut de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier. Du 3 au 6 juillet, une recharge de plage ainsi qu’une transplantation de spartine alterniflore furent réalisées respectivement sur la plage et le marais. Au total, 3 600 tonnes de sédiments furent utilisées afin de recharger la plage en érosion. Par la suite, 15 000 plants d’élyme des sables d’Amériques furent plantés afin de stabiliser la recharge. Après le retrait d’une talle de renouée du Japon, une superficie de 2 210 m2 d’habitat du poisson fut restaurée.
- Rapport de caractérisation biophysique (2017-2018, Environnement CA)
- Rapport de travaux de restauration et de suivi (2018)
- Rapport de suivi (2019)
- Rapport de suivi (2020)
- Vidéo des travaux de recharge de sable (2018)
2014-2016 Caractérisation biophysique de l’anse du Portage et restauration d’habitats côtiers vulnérables
La municipalité de Notre-Dame-du-Portage désire revitaliser le parc de l’Anse situé en bordure de l’Anse-du-Portage. Afin d’effectuer un aménagement qui tient compte des réalités côtières, le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a mené une caractérisation géomorphologique et environnementale de la zone côtière visée et propose des aménagements qui respect la dynamique côtière du site. Entre autre, afin de limiter le phénomène d’érosion et d’améliorer la capacité de résilience du milieu, un projet pilote de plantation d’espèces indigènes (spartine alterniflore, spartine pectinée et spartine étalée) adaptées aux conditions du marais et de la plage est prévu.
2023 Végétalisation de bande riveraine dans l’estuaire de la rivière Trois-Pistoles
Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a été sollicité par la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges pour réaliser des travaux permettant la végétalisation de 35 m de bande riveraine à l’embouchure de la rivière Trois-Pistoles en 2023. Cette portion de la bande riveraine présentait une zone dégradée par l’érosion. 750 boutures de 30 cm de saules miyabeana (Salix miyabeana) et 20 plants en format 1 gallon de rosiers rugueux (Rosa rugosa) ont été plantés. Un suivi fut réalisé à l’automne 2023.
Rapport de projet
2022-2023 Création d’une réserve d’habitat à Notre-Dame-des-Neiges
Le Ministère des Transports et de la Mobilité durable a sollicité le Comité ZIP du Sud-de-L’Estuaire pour créer une réserve d’habitats sur le site de la Grève-Morency à Notre-Dame-des-Neiges par le biais de travaux de restauration environnementale. Cette réserve d’habitat devrait être reconnue comme telle au terme d’un suivi prévu jusqu’en 2028. Les travaux ont consisté en la transplantation manuelle de zostère marine sur plus de 16 000 m2 et de spartine alterniflore sur 5000 m2. Ce projet de grande envergure à notamment nécessité l’utilisation d’un bateau et de barges pour transporter les plants des sites donneurs au sites receveurs.
2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent
À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Le secteur des Grèves, à Notre-Dame-des-Neiges, fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Ce secteur comprend un écosystème riche puisqu’on y retrouve un environnement diversifié et idéal pour la faune ichthyenne, composé d’une conjonction d’habitats complémentaires, soit un herbier de zostère marine, un schorre inférieur d’un marais maritime ainsi qu’une plage sablo-graveleuse. Plusieurs espèces de poisson, mais également d’oiseaux utilisent ces différents habitats pour se nourrir, se reproduire, grandir et se cacher des prédateurs. La zostère marine est d’ailleurs une phanérogame marine considérée comme une espèce d’importance écologique, créant des conditions propices à la biodiversité et à la productivité (Martel et al., 2009).La première étape du projet de restauration côtière du secteur des Grèves à Notre-Dame-des-Neiges est de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier. Cette étape est cruciale afin d’identifier les actions adéquates à entreprendre en fonction des caractéristiques du milieu.
2022 Restauration à l’embouchure de la rivière du Sud-Ouest et au lac Saint-Mathieu
En 2020, l’OBVNEBSL a déposé un projet au Fond d’Action Saint-Laurent dans le cadre du programme Affluents Maritimes pour la caractérisation du bassin versant de la rivière Sud-Ouest. Ce projet avait comme objectif l’acquisition de connaissance sur l’état de santé générale du bassin de versant et la mise en place d’aménagement visant l’amélioration de la qualité de l’eau. En 2021, l’OBVNEBSL et le Comité ZIPSE ont déposé un projet de phase 2 pour la restauration d’habitats riverains sur la rivière Sud-Ouest et au lac Saint-Mathieu afin d’améliorer la qualité de la bande riveraine.
Dans le cadre de ce projet, une superficie totale de 648 m2 de terrasse de plage a été restaurée et trois sentiers improvisés ont été fermés puis végétalisés. Cinq espèces végétales ont été utilisées pour la restauration du site (Élymes des sables d’Amérique, Mertensie maritime, Gesse maritime, Livèche d’Écosse, Cornouiller stolonifère). Les travaux de plantation au lac Saint-Mathieu menés par l’OBVNEBSL en partenariat avec le Comité ZIPSE ont eu lieu sur les terrain de 24 propriétaires à l’été 2022. Un total de 9 espèces a été plantées sur les berges du lac améliorant ainsi la qualité de la bande riveraine en augmentant la surface végétalisée de cette dernière. L’amélioration de la qualité de la bande riveraine est une étape importante dans l’amélioration de la qualité de l’eau du lac.
Rapport de projet
2019-2020 Restauration des habitats côtiers du Chemin-du-Nord, Parc national du Bic
En collaboration avec le parc national du Bic et du financé par le Programme Interactions communautaires, le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a réalisé un projet de restauration et de mise en valeur des habitats côtiers sur le sentier du Chemin-du-Nord. Ce projet fait suite à la demande des gestionnaires du parc national du Bic inquiets face au phénomène de l’érosion des berges de ce secteur.
À l’été 2019, des travaux de balisage sur 22 sentiers improvisés et une plantation de 2 000 élymes des sables d’Amérique ainsi que 50 rosiers rugueux et inermes ont été effectués. Les résultats ont démontré que la reprise végétale dans les sentiers fermés était efficace et que les végétaux plantés en juin 2019 avaient déjà bien établi leur système racinaire dans le sol. Ce rhizome est important car il aide à retenir les sédiments de la plage lors des épisodes de tempête.
À l’été 2020, ce sont près de 30 000 végétaux qui ont été plantés en huit jours de travail par plus d’une dizaine de personnes, sur le haut de plage (élyme des sables d’Amérique, ammophile à ligule courte, gesse maritime et mertensie maritime) et dans les sentiers fermés (sureau à grappes rouge, zigadène glauque, livèche d’Écosse, genévrier commun, aulne crispé, cornouiller stolonifère, rosier inerme et l’osmonde de Clayton). Trois suivis, soit un en juillet, septembre et octobre, ont été réalisés à la suite des travaux pour obtenir un portrait de l’état de la plantation.
Plusieurs activités de sensibilisations telles que des kiosques et des conférences ont eu lieu durant l’été, ce qui a permis à l’équipe du Comité ZIPSE de rencontrer près de 750 personnes et de leur parler des enjeux de la conservation mais aussi de la protection du patrimoine naturel côtier du parc national du Bic. Ces citoyens deviennent en quelque sorte des ambassadeurs du bon comportement à respecter et sont aussi davantage sensibilisé à respecter les plantes de bord de mer qui aide à prévenir les dégâts causés au littoral par les ondes de tempête. Une capsule vidéo de 5 minutes a aussi été produite pour diffuser le message derrière le projet, soit l’importance de préserver l’intégrité et la biodiversité d’une côte pour un littoral en santé.
2016-2018 Restauration de l’herbier de zostère marine dans l’anse de Pointe-au-Père
L’herbier de zostère marine dans l’anse de Pointe-au-Père est affecté depuis des décennies par l’activité humaine, ce qui freine sa régénération naturelle. Une transplantation de plants de zostère marine a donc été proposée pour lui donner un coup de pouce et assurer sa réhabilitation. Une première phase de travaux a été réalisée fin mai 2017, où près de 15 000 plants de zostère ont été transplantés à partir d’un herbier donneur dans la baie de Rimouski, reconnu pour être en excellente santé. Une deuxième phase de travaux est prévue en 2018, où la même quantité de plants de zostère sera transplantée.
Les herbiers de zostère marine abritent une biodiversité très riche, en servant de pouponnière, de cachette, de garde-manger et de frayère pour de nombreuses espèces de poissons, crustacés et mollusques. Restaurer cet habitat c’est aussi lui assurer durablement le retour d’une faune diversifiée.
2014-2015 Restauration et encadrement des accès aux plages de la baie de Rimouski
Des trottoirs de bois seront aménagés dans la bande riveraine afin de limiter le piétinement des plantes de bord de mer dans les parcs de la rue Saint-Germain Est, Pointe-à-Pouliot et au Sentier du Littoral. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution financière de 38 800 $ de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement et avec la collaboration de la Ville de Rimouski. Une restauration des plages endommagées par le piétinement sera également effectuée par des plantations d’élymes des sables d’Amérique et de rosiers inermes. De plus, pour sensibiliser les usagers du littoral à la fragilité des plages en milieu urbain, des activités de sensibilisation seront aussi réalisées en mettant l‘accent notamment sur le rôle des plages naturelles comme moyen de protection face à l’érosion et aux submersions côtières.
2012-2015 Restauration du marais salé de la ZICO de Rimouski
Un projet de restauration dans le marais de Sacré-Cœur (Rimouski) a débuté à l’automne 2012 avec l’appui financier du programme Interactions communautaires et de la municipalité de Rimouski. Ce projet est également soutenu par la MRC Rimouski-Neigette. Le marais salé de plus de 154 ha présente des caractéristiques écologiques exceptionnelles et est fréquenté par de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et nicheurs. Cependant, au cours des dernières années, l’érosion des berges causée par de fortes tempêtes l’a grandement affecté. Le projet de restauration contribuera donc à diminuer la perte d’habitat dans le marais en favorisant un aménagement du territoire qui tiendra compte de la dynamique côtière et de l’importance des écosystèmes.
Deux sites sensibles, soit 1500 mètres carrés, ont ainsi été identifiés à l’est du marais en vue d’une restauration au printemps 2013. Une technique douce sera utilisée avec la plantation de deux végétaux indigènes dans l’étage supérieur du marais soit la Spartine pectinée et l’Élyme des sables d’Amérique sur la plage.
2023 Jardin du littoral, une approche paysagiste pour la restauration côtière
En 2023, la municipalité de Sainte-Flavie a acquit un terrain privé, dont la propriété allait être déménagée dans le courant de l’année. C’est sur ce terrain, situé à proximité du Parc central qu’a été proposé le concept du Jardin du littoral, offrant ainsi un nouvel accès public au fleuve pour la communauté. Le Jardin du littoral cherche à associer l’expertise en restauration côtière avec les connaissances en aménagement paysager afin d’offrir un passage esthétique qui dévoile peu à peu la plage et la mer, tout en appréciant une grande diversité de plantes indigènes de la région.
Le Parc de la rivière Mitis a reçu un financement de 60 000 $ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), via son Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent (PMB) et grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la vision maritime provinciale. Ce projet a été réalisé en collaboration avec différents partenaires, dont le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire qui a eu le mandat de coordonner le projet. La firme Nouveaux Voisins a proposé le concept paysager du Jardin et réalisé les travaux d’aménagement et de plantation. Les Jardins de Métis et la Municipalité de Sainte-Flavie ont également participé aux réflexions entourant ce projet. 2 449 végétaux, dont 155 arbres et arbustes, ont été plantés.
2013-2015 Restauration expérimentale de la zostéraie de la baie de Mitis
Le Comité ZIP a entamé un projet de restauration expérimentale de l’herbier de zostère marine (Zostera marina L.) dans la baie de Mitis. Ce projet consiste à tester différentes techniques de transplantation de plants de zostères marines d’un site naturel à un autre dans le but d’amorcer une restauration complète de l’herbier de zostère marine dans la baie de Mitis si le projet est concluant. L’ensemble de ce projet permettra aussi d’étudier et d’expérimenter les techniques de transplantation de la zostère marine et d’en évaluer l’efficacité avant de pouvoir envisager une restauration de plus grande ampleur.
2011-2013 Aménagement et restauration du littoral au Bas-Saint-Laurent : Les bonnes pratiques en milieu côtier
Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a obtenu un financement du Programme Interactions Communautaires afin de promouvoir les bonnes pratiques d’aménagement et de restauration du littoral ainsi que pour réaliser des travaux de restauration de deux plages du Bas-Saint-Laurent endommagées lors de la tempête du 6 décembre 2010. L’objectif est de produire un guide pratico-pratique, pour les résidents côtiers afin qu’ils puissent aménager le littoral en conservant sa forte valeur écologique et esthétique.
La tempête de décembre dernier a démontré que l’ensemble des côtes du Bas-Saint-Laurent sont très sensibles à l’érosion et à la submersion côtière. Contre vents et marées, les terrains qui avaient préservé leur plage dans leur état naturel ont subi très peu de dégâts. Malgré ce constat plusieurs résidents côtiers ont opté pour des techniques de protection rigide (enrochement, mur, etc.) qui entraînent l’abaissement et voir même la disparition des plages. Si l’érosion représente une menace à court terme pour les constructions humaines, l’installation d’ouvrages de protection rigide à grande échelle représente une détérioration du littoral à long terme, notamment pour les plages qui sont un terreau fertile pour une flore diversifiée et attirant de surcroît une foule d’oiseaux aquatiques.
Le guide des bonnes pratiques d’aménagements et de restauration permettra aux résidents côtiers d’avoir en main une boîte à outils de solutions alternatives aux techniques rigides. Les techniques douces d’aménagement du littoral, telles la revégétalisation et la recharge en sable seront présentées, de même qu’une liste des plantes indigènes les mieux adaptées au milieu côtier.
- Guide des bonnes pratiques d’aménagements et de restauration
- Liste végétaux
- Article Naturaliste Canadien : Recharge en sable et revégétalisation de 2 plages de l’estuaire du Saint-Laurent, Québec
Les travaux ont été réalisé sur les territoires des municipalités de Rivière-Ouelle et de Sainte-Flavie qui sont partenaires dans le projet. Le comité ZIP désire démontrer que les techniques douces sont efficaces autant pour la conservation des milieux naturels que pour la stabilisation des berges.
2022 Restauration à la marina de Matane
Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a été mandaté par Sani-Sable L.B. inc. pour réaliser la restauration d’une portion de haute-plage à côté de la marina de Matane sous forme d’une plantation d’élyme des sables. La zone restaurée correspondait à une terrasse de plage anthropisée située au-dessus de la LNHE et ayant servi de zone d’entreposage lors de travaux, caractérisée par une surface dégradée et compactée qui ne comporte presque plus de végétation sur près de 2 200 mètres carrés. Une décompaction a été réalisée au moyen d’une excavatrice et 16 000 plants d’élyme des sables ont été plantés au printemps 2022.
2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent
À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent.
Saint-Ulric possède des habitats côtiers essentiels pour la faune aviaire (oiseaux) et ichtyenne (poissons) : une plage sablo-graveleuse et un estran rocheux couvert par des colonies très denses d’algues. Ce site est utilisé par le capelan lors de la période de fraie et on peut également retrouver plusieurs espèces lors de la migration comme le bar rayé et l’éperlan arc-en-ciel. La présence de matières résiduelles dans le talus et sur la plage, à travers des zones dégradées et dénudées, a été observée. Afin de diminuer les impacts de l’érosion sur ces habitats fragiles et de contribuer à la capacité de résilience du milieu, une recharge sédimentaire a été préconisée, associée à une plantation d’espèces indigènes. Pour préparer le site avant les travaux, un nettoyage du talus et du haut de plage sera réalisé à l’été 2021.